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Le Voyage de Loungta 2010-2011
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  • Délaisser un temps notre microcosme besogneux pour le vaste inconnu: deux amis, un pari: Djibouti. Une navigation de 10 mois entre Atlantique, Méditerranée et Mer Rouge, voici les aventures d'une belle coque de noix en acier et de ses deux capitaines!
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18 avril 2011

17 avril 2011 : Se lancer ou se réfugier ?

Terminant mon quart a 1h du mat, je le reprends quand Midir me réveille pour le lever de soleil vers 6h, et je tombe vite le spi: le vent n’arrête pas de tourner et peut passer de 20nd à 0 en quelques minutes, aux abords du cap Litinos. J’ai parfois du mal a tenir la barre, que je rends à Midir a 10h, sous averse.

Midir me réveille vers midi pour tomber le spi, qu’il a remonté tout seul. Le vent monte et tourne dans le mauvais sens. On faisait 6nds, on fera la même vitesse au grand largue sur l’autre bord et c’est moins stressant… on ne va quand même pas risquer une nouvelle déchirure !

A 17h on met le moteur, direction le cap sud ouest de la Crète : il n’y a plus un souffle d’air et pourtant les « Gale Warning » pleuvent sur le navtex pour tout l’ouest de la Crete et la mer ionienne. Ben tient, c’est justement la que l’on va, juste derrière le coin de l’ile. On  hésite à se lancer en mer de Cythère, mais finalement on décide d’attendre un peu et de se réfugier à Palaiokhora. Bien nous en prend  car une fois au port le garde cote de quart sur sa vedette nous dit que la mer de Cythère est très dangereuse, que le vent y est toujours 1 beaufort au dessus des prévision et qu’il lève des vagues plus méchante qu’ailleurs. On discute un peu avec les indonésiens qui nous ont accueilli à quai et aidé à nous amarrer : il viennent pécher ici, sur un bateau Maltais, ils sont neuf asiatiques et un capitaine italien. Et dire qu’il y a tellement plus de poisson en Indonésie ! Mais c’est sans doute pour cela qu’ils embauchent ici des indonésiens : comme en méditerranée il n’y a plus de poisson et qu’ils ne pèchent pratiquement plus rien, les patrons de bateau ne peuvent se permettre de payer des salaires européens… voilà ou va le monde !

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