7 avril 2011 : Vers la crete

Il est 4h du mat quand je reveille Midir, qui met une bonne demi-heure a émergé, moi je sommenole sur le pont a l’avant en regardant les etoile et en pensant a Semhar.

Une fois dans mon lit je dors bien, il etait temps : lever a 10h, encore une salade de fruit avec yogurt et miel, on s’en lasse pas !

Midir réussi a choper le fichier grib : pas de changement. Du coup  on part au Nord ouest au lieu de suivre la cote egyptienne, histoire de commencer le trajet vers la Crete. De toute facon on sais qu’on est pas les bienvenue ni à Alexandrie ni a Matruh, on se rappelle de l’aller ! Et on devrait pas avoir besoin d’abris avant dimanche, inch Allah a ce moment la on sera deja abrité sous la Crete.

Dans l’aprem je m’attaque au winch tribord qui ne tourne quasiment plus. Midir me donne un coup de main plus que bienvenu. Tout netoyer au gasoil, secher, re graisser. le toute avec le bateau "confortablement" gité. Evidement, oublie d’une piece. On le remonte, mais évidemment il y a un hic : ça ne tourne que dans un sens… on verra ca plus tard, le vent est monté, ca devient chaud. Il faut prendre 2 ris, rouler du génois, et sans cesse se tenir prés de la barre pour seconder le régulateur sur les rafale qui font partir au lof. Heureusement on à pas besoin du winch tribord sous cet amure.

Après ce regraissage de winch en conditions extrèmes, ou veux tous les deux aller se coucher. Finalement Midir va faire une sieste, je dois le reveiller au bout d’une demi heure : je suis crevé et me pose bien confortablement à la gite sur les banquette du caré pour vous rédiger ces lignes. Le régulateur marche, Allah est Grand, et nous tout petit dans les grosses vagues qui déferlent tout autour : les mêmes conditions qu’en partant de Crete fin décembre, trois mois plsu tôt. Mais dans le nez au lieu du dos : ça change tout.

Tout a coup le genois se met a claquer frénétiquement : le regulateur d’alure a laché : à la frontale je vois qu’une cordelette reliée à la bare à lachée au niveau de la pale immergée. Rien de plus simple à changer au port, mais dans ces conditions avec le risque de tomber à l’eau en pleine nuit a 100km de toute terre, ça ne m’enchante pas d’aller réparer… surtout que je je suis épuisé et m’appretais à passer la main a Midir. Mais je prend mes outils, démonte la poulie, passe une nouvelle cordelette en la tirant à l’aide d’une première ficèle et d’une épingle à nourrice… en une petite demi heure de travaux bien arosés, le régulateur est à nouveau opé. Cette fois, je vais me coucher.