Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Voyage de Loungta 2010-2011
Le Voyage de Loungta 2010-2011
Le Voyage de Loungta 2010-2011
  • Délaisser un temps notre microcosme besogneux pour le vaste inconnu: deux amis, un pari: Djibouti. Une navigation de 10 mois entre Atlantique, Méditerranée et Mer Rouge, voici les aventures d'une belle coque de noix en acier et de ses deux capitaines!
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
14 avril 2011

13 Avril 2011 Balade a Lasithi

Réveillé au chant du coq qui s’avéré être a moins de 5metres de la tente, on lit le journal en attendant que notre maison sèche au soleil, puis on retourne au café de la veille, ou les gens sont les même, en nettement plus sobre. Pas de trace du gars sympa qui parlait français et qui nous avait invité la veille, ni de celui qui devait nous donner une bouteille de rakis.

Tant pis, après un café et un chocolat au soleil, on va faire le plein du satané breuvage à la station service du village, moins cher au litre que l’essence! Et puis on est repartit, direction Lasithi, au nord ouest, un superbe plateau d’altitude recommandé par Jean et Laurence.

La route est longue et sinueuse, les paysages à couper le souffle nous invitent souvent à la pause, du coup on y arrive vers 15h.., à la recherche d’un coin pour se balader et camper. J’entrevoie une gorge au sud est du plateau et Midir y dirige notre petite honda. On demande notre route a un berger : cheveux gominé, barbe impeccablement taillée, vêtements propret et canne en bois toute neuve, on se croirait dans une pub de catalogue entre Cyrilus et Cerruti… En plus il est pas vraiment cool, je pense qu’il espérait plutôt des zoulettes, et nous fait comprendre tout en grecque qu’on ne peut pas laisser la voiture ici, allez hop circulez !

On trouve une autre piste qui nous amène finalement au pied de la gorge : en 5 minutes les sacs sont fait pour une petite rando et camping, et nous remontons le cours d’eau, d’abord tout sec et encerclé de clôtures, puis les falaises se resserrent, ca devient sauvage, l’eau coule de plus en plus vivement, et bientôt on se croirait dans un torrent himalayen. Les buis aux formes étranges sculptées par les dents de chèvre ajoutent au dépaysement, je n’en avait jamais vu de pareil.

Après une heure de marche, c’est le cul de sac. Du moins on dirait… on posse les sac pour se lancer à l’assaut de la gorge qui se fait de plus en plus verticale. Au pied des falaises menant au plateau rocailleux qui surplombe les gorges, nous battons en retraite, il fait presque nuit et on ne trouvera pas la haut de coin plus calé qu’en bas pour dormir.

De retour au fond de la gorge, un petit bain s’impose dans cette eau translucide (et glaciale) pour évacuer la sueur. Sur quoi nous lançon le feu de camp, lumière et chaleur bienvenue dans ce cadre austère et froid, mais au combien magique après des semaines, que dis-je des mois de mer ! Nouvelle plâtrée de ravioli et au dodo dans le duvet posé à même les buissons desséchés, à la belle étoile.

Publicité
Publicité
Commentaires
Pages
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 9 352
Archives
Publicité