11 Avril 2011 : Douceurs d’Europe

Bon Anniversaire Maman ! Je te le souhaiterai au téléphone dans la matiné, enfn arrivée.

IL faut choisir notre objectif: c'est Iérapetra qui présente d'après l'Imray le plus de possibilité de réparation. Mais les abords du port sont dangeureux, en plus le feu de la jeté ne fonctionne pas, heureusement il n’y a presque pas de vent. Minuit vingt : on rase la digue comme indiqué dans l’Imray (notre guide de navigation pour la grece) et on réussi quand meme a s’envaser dans l’entrée du port ! Un petit coup de marche arrière et on s’en tire bien, il est minuit et demi quand on s’amare au quai : L’europe enfin, la liberté, la bonne boufe, on est presque à la maison : pas de parerasse, pas de control, pas un uniforme sur le port. On va faire un tour en ville, il y a plein de jeunes dans les resto, les bar, les discotheques, pour cette heure là un dimanche soir, c’est surprenant mais dans le bon sens ! On s’offre une petite bierre à la première taverna venue, et l’acceuil crétois est à la hauteur de notre joie d’être ici : les serveurs nous régalent de « tapas » à se casser le ventre, et nous offre meme une seconde biere !

Pas de grace mat, car le bus pour Hérakion est a 8h30. Le temps de se préparer et d’aller voir les douanes (merci Midir ;-), on a raté le bus. On se dépèche quand meme pour celui de 9h30, je me galère comme un baudet dans les petites rues  avec mon énorme génois sur le dos. Lors d'une petite pause je rencontre Mohamed, un algérien sans papier qui galère aussi, mais depuis plus longtemps et pour plus longtemps que moi : ma station de bus est a 100m, après ça sera plus cool…

Finalement la voilerie n’est pas en Crete mais à Athene. Autant envoyer le genois (et le spi) depuis Ierapetra, et on a pas besoin de prendre le bus. Aussitôt d’accord aussitôt fait grace à Ioannis, salarié d’une agence de voyage super sympa qui nous donnent tous les bon plans et les contacts.

Après une petite sieste, on loue une "fiot" et en voiture Simone, on va silloner les petite route de montagne crétoise, d’abord vers l’est: l’on a rencontré sur le port des Français qui habitent une petite maison perchée dans un village en ruine et nous invitent pour l’apéro. Jean, la soixantaine, et Laurence, la quarantaine énergique, nous acceuillent dans leur minuscule maison à flanc de colline avec une vue époustouflante sur les champs d’oliviers qui descendent jusqu'à la mer.

On les quittent à la nuit pour aller se faire notre platrée de ravioli au réchaud et camper dans les treffles mouelleux qui couvre les terrasses entre les rangée d’olivier.