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Le Voyage de Loungta 2010-2011
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  • Délaisser un temps notre microcosme besogneux pour le vaste inconnu: deux amis, un pari: Djibouti. Une navigation de 10 mois entre Atlantique, Méditerranée et Mer Rouge, voici les aventures d'une belle coque de noix en acier et de ses deux capitaines!
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7 février 2011

4-6 février : Shab Rumi, Requins Marteaux !

Après une tentative de départ  a minuit avorté dans la nuit pour cause de sommeil trop lourd, on prend 15 nœud de vent arrière vers Shab Rumi, 25NM au sud, la « mecque » de la plongée depuis les aventures Cousteau !

Loungta surf sur les vagues et Dam insiste pour monter le spi, mais ne récolte que deux beaux trous dans la voile et une bonne engueulade de Midir !

Nous trouvons sans problème la passe de Shab Rumi, ou seul un beau ketch de plongée est ancré. Plongée « historique » sur les reste de Continent II, ou la courte histoire de la vie humaine sous l’eau. Dam trouve une vielle bouteille de Chablis incrustée de coraux, collector ! Tentative peu fructueuse de communication avec les autrichien du bateau voisin : on apprend en tout cas qu’ils ont vu les requins-marteaux !

Nous plongerons avec acharnement sur le plateau sud, une expédition un peu osée avec notre « petite » annexe.  Plateau foisonnant de coraux mous balayés par le courant, « bout du monde » infesté d’imposant et gracieux requins gris, pointes noirs, ailerons blancs…

A la troisième plongé, le courant est puissant, pas le droit à l’erreur. Des dizaines de requins ondulent sur place à quelques mètres au dessus des coraux du tombant. Nous nous enfonçons dans les abysses et nous asseyons comme la veille sur une vire de la falaise de corail, à -52m. Après 3 immenses minutes d’attente… les fameux requins marteaux apparaissent enfin ! un banc de dix énormes bestiaux, tournoyant nonchalamment dans le courant, nous observe d’un œil ahuri au coin de la tête. Ils s’enfoncent a nouveau pour resurgir encore des noires profondeurs. Spectacle captivant, mais l’ordi de plongée nous incite à remonter si l’on ne veut pas y laisser notre peau : intense effort pour remonter le courant en s’agrippant au corail, et nous avons a peine assez d’air pour les paliers !

Le matin du 6, en rentrant de plongée ravis nous tentons en annexe la poursuite, vers le large, d’un gros cétacé non identifié. Réparation du Spi puis départ pour Sanganeb, 13NM au sud.

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