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Le Voyage de Loungta 2010-2011
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Le Voyage de Loungta 2010-2011
  • Délaisser un temps notre microcosme besogneux pour le vaste inconnu: deux amis, un pari: Djibouti. Une navigation de 10 mois entre Atlantique, Méditerranée et Mer Rouge, voici les aventures d'une belle coque de noix en acier et de ses deux capitaines!
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28 janvier 2011

27 janvier : Shaab abu Fendera –Rubawil Island

Arrivé seul sur cet abris miraculeux, nous avons une surprise en remontant de plongée : un gros cata est en train de mouiller a 100m de Loungta. Mais toujours pas de nana…Francis navigue seul, non-stop depuis les Maldives, et on s’invite pour l’apero pour se raconter des histoire de marins… et quel marin ! Pour le changer de ses mouilles chinoise Dam lui prépare un baracuda au gratin dauphinois, tandis que lui fourni les bières et la plupart des histoires de fou.... telement fou que Midir a un pressentiment. Il sera confirmé deux mois plus tard en voyant une foto de « notre » Francis Joyon dans Voile Magazine, par hasard en s'emmerdant aà Port Galib!

Francis part dans la nuit, direction Port Galib. Dam fait le plein de poisson le lendemain matin tôt, et l’on se dépêche de partir pour un meilleur abris en prévision du coup de sud prédis par Francis.

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Lever et coucher de soleil sur la frontiere Soudanaise

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Loungta file au Spi dans la nuit

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Lever de soleil à l'approche de Shaab Abu Fendera

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Shaab Abu Fendera, paradis de la chasse

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Slalom entre les recifs vers Rubawil Island, vigie en poste sur la delphinière, car les waypoint de l’Imray sont faux. Autre mauvaise surprise : le régulateur d’allure, notre troisième homme, est HS : la pale immergé a cassée net, sans doute sur un bout de bois flottant.

A pied, nous faisons le tour de l’ile en 5 minutes, pourchassant les gros crabes blancs sur le sable fin. Quand il faut revenir au bateau à la nage au crépuscule, le palmage dans l’eau sombre et mal famée se fait très, très rapide !

AU matin nous repartons dès que le soleil le permet sur une mer d’huile entre les patates de corail, juste ce qu’il faut de vent arrière pour filer au spi. Le vent monte, on affale avant les 20kts.

Malgré la vitesse, la ligne de traine perd un hameçon, puis le rapala entier : ça pite gros !

On aperçoit à la proue d’énorme dauphins, sans doute des globicéphales noirs.

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Pour un de pris, combien de perdu ? Les rapala se font dépouiller...

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 Paella de Baracuda en vue des iles Rubawil

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Entre Soudan et Egypte, un petit bout de paradis juste pour nous!

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